Ingrédients :
- 1,5 L d’eau
- 400 g de bœuf maigre
- 1 botte d’épinard moutarde
- 1 tofu bien ferme
- 1 paquet de nouilles kuzukiri
- 5 champignons shiitake frais
- 2 poireaux
- 1 feuille de kombu déshydrater
sauce aux sésame :
- 3 c. à soupe de pâte de sésame
- 1 c. à soupe de sucre
- 2 ½ c. à soupe de sauce soja
- 1 c. à soupe de mirin
- 3 c. à soupe de dashi
sauce Ponzu :
- 4 cuillères à soupe de jus de citron
- 5 cm de feuille de kombu
- 12 cl de sauce de soja
- 12 cl de mirin
Préparation :
Tremper les nouilles dans de l’eau tiède, égoutter, passer sous l’eau froide et égoutter à nouveau puis couper en morceaux de 10 cm et réserver.
Dans un bol mettre le dashi puis ½ verre d’eau et bien mélanger pour que le dashi soit bien dissous et réserver.
Couper le tofu en 9 morceaux puis réserver. Retirer les pieds des shiitake qui ne sont pas comestible puis couper les shiitake en deux, enfin couper les poireaux en biais en tronçons de 2 cm.
Dans un bol mettre la pâte de sésame, le sucre, la sauce soja, le mirin puis le dashi et mélanger le tout puis réserver.
Dans une casserole mettre le mirin et porter à ébullition sur feu moyen pendant 2 à 3 minutes pour que l’alcool s’évapore et que la sauce soit plus douce et moins concentrée en alcool.
Retirer du feu puis rajouter la sauce soja, le jus de citron et la feuille de kombu puis réserver.
Mettre les sauces dans des bols individuels.
Couper en tranche très fine le morceau de viande, puis placer les entre 2 feuilles de cellophane et tapoter doucement dessus puis aplatir avec un rouleau à pâtisserie pour les rendre encore plus fine.
Mettre 5 tasse d’eau dans un caquelon puis ajouter la feuille de kombu et porter à ébullition sur feu moyen, lorsque la feuille de kombu est réhydrater retirer la.
Mettre les légumes, le tofu et les nouilles dans le caquelon, puis faites cuire votre tranche de viande en remuant de temps en temps dans le bouillon de kombu puis tremper dans la sauce aux sésame ou ponzu et déguster.
Astuces : vous pouvez très bien rajouter des oignons ou oignons nouveaux, des feuilles de chrysanthème comestibles.
Anecdotes : Le shabu-shabu est d’origine chinoise, il s’agit d’une recette Pékinoise, le shuan yang rou, utilisant des tranches fines de mouton.
En 1952, un restaurant d’Osaka, le Suehiro, importa ce plat en l’adaptant au goût des japonais. Le mouton n’est pas courant au Japon, il a donc été remplacé par le bœuf, très apprécié des japonais, surtout la viande de kobé. Trois ans plus tard, un restaurant tokyoïte, le Zakuro, se mit à servir le shabu-shabu. Rapidement ce plat devint populaire dans tout le Japon.