Boeuf aux oignons

Ingrédients :

  • 400 g de faux-filet
  • 3 gros oignons
  • 4 gousses d’ail
  • 1 petit morceau de gingembre frais
  • 12 cl de sauce soja
  • 10 cl de vin de riz ou vin blanc sec
  • 1 c. à café de sucre
  • 1 c. à café de maïzena
  • ½ c. à café de 5 épices
  • 2 c. à soupe d’huile de sésame
  • sel, poivre
  • huile

Préparation:

Éplucher et couper les oignons en quartier et mettre de côté.

Éplucher le gingembre et l’ail puis hachés les et mettre de côté.

Couper le faux-filet en lanière pas trop fine ni trop épaisse, placez la viande dans un saladier, salez, poivrez, ajouter la maïzena, l’ail et le gingembre puis mélanger le tout à la mains.

Dans un bol mélanger la sauce soja, le vin de riz, le sucre, les 5 épices puis l’huile de sésame.

Faites chauffer le wok sur feu fort ajouter 4 c. à soupe d’huile et ajouter la viande puis faite cuire pendant 5 minutes en remuant continuellement.

Transvaser la viande dans une assiette et mettre de côté.

Toujours sur feu fort, ajouter 3 c. à soupe d’huile puis ajouter les oignon et faites les revenir pendant 5 minutes, ensuite incorporez de nouveau la viande puis la sauce préalablement faites et cuire le tout 5 minutes en remuant continuellement.

Servir avec du riz blanc.

Astuces: Vous pouvez remplacer le faux-filet par du rumsteck et saupoudrer de persil ou de coriandre ciselée.

Anecdotes: Ce plat viens du Nord de la Chine, il est très apprécier par les chinois, et concernant la viande elle peut aussi être remplacer par de l’agneau.

Poisson au gingembre et ciboule à la vapeur


Ingrédients :

  • 1 carpe de 2 kg
  • 1 morceaux de gingembre frais
  • 2 tiges de ciboule avec la partie verte
  • 1 gousse d’ail
  • 3 c. à soupe de sauce soja
  • ½ c. à café de sucre
  • 1 c. à soupe d’huile
  • 1 c. à soupe d’huile de sésame
  • sel

Préparation:

Vider le poison tout en conservant la tête et la queue.

Le rincer sous l’eau courante froide puis l’essuyer soigneusement avec du papier absorbant.

Faites sur chaque côté du poisson des entailles légèrement profonde en diagonale espacés de 3 cm de chaque, cela permettra une meilleur absorption de la marinade.

Frotter l’intérieur et l’extérieur du poisson avec un peu de sel puis déposez le dans un plat.

Ensuite dans un bol mélanger l’ail haché, la sauce soja, le sucre, l’huile et l’huile de sésame puis verser le tout sur le poisson et laisser mariner sans oublier de retourner le poisson pour que l’autre côté puisse aussi s’imprégner de la marinade.

Éplucher et couper le gingembre en fin bâtonnet ainsi que les tiges de ciboule avec la partie verte en fines lanières

Disposer le poisson dans uns plat compatible avec la cuisson vapeur, parsemez de gingembre et de ciboule puis verser un peu de la marinade sur le poisson et faites cuire 30 minutes. La chair du poisson doit être ferme au toucher.

Servir bien chaud avec du riz nature.

Astuces: Vous pouvez remplacer la carpe par du sandre, la daurade ou la perche.

Anecdotes: Pour le Nouvel An, les chinois mangent du poisson parce qu’ il symbolise l’arrivée de biens et de richesse en abondance. La carpe est un met très apprécié pour le Nouvel An, car la légende dit que si « la carpe traverse la porte du dragon, elle pourra devenir un dragon à son tour et donc devenir puissante alors qu’elle était faible ».

Canard laqué de Pékin

Ingrédients :

  • 1 canard ou canette de 1,6 kg
  • 3 c. à soupe de miel liquide
  • 4 c. à soupe de sauce soja foncée
  • 1 c. à café de vinaigre de riz
  • 1 c. à café de sucre
  • 1 c. à café de 5 épices
  • 2 c. à café de sel
  • 1 gingembre

Préparation :

Faites chauffer à feu fort 1 litre d’eau et porter à ébullition. Piquer le canard de partout avec une pointe de couteau ou une fourchette puis lorsque l’eau est bouillante y plonger le canard pendant 3 minutes puis le retirer et bien le nettoyer avec du papier absorbant pour retirer tout le gras et que la peau soit bien sèche.

Retirer le croupion et le cou du canard.

Peler et hacher le gingembre puis le mettre à l’intérieur du canard et bien frotter la cavité pour que l’on puisse bien sentir l’arôme.

Dans un bol mettre le miel, la sauce soja, le sucre, le vinaigre de riz, le sel puis les 5 épices. Mélanger.

Badigeonner le canard en utilisant un pinceau de cuisine en mettant une bonne couche de laque à l’extérieur et à l’intérieur et laisser reposer 1h au réfrigérateur.

Puis badigeonner encore d’une couche de laque puis le remettre au frais pendant 24h.

Garder le reste de la laque pour badigeonner de temps en temps lors de la cuisson, au cas ou la peau serait trop sèche et que votre canard ne soit pas encore bien cuit.

Préchauffer le four à 230°C et cuire le canard pendant 15 minutes, puis diminuer à 170°C et laisser cuire encore 1h.

Retirer le canard du four et laisser reposer 15 minutes avant de le couper.

Servir avec du riz blanc ou cantonnais, des crudités tels que le concombre, la carotte ou le radis et la sauce hoisin.

Astuces : Pour le reste de votre canard vous pouvez le manger roulé dans une fine crêpe avec des légumes coupés en juliennes et la sauce hoisin.

Anecdotes : Le canard laqué est un plat traditionnelle de la Chine du Nord elle s’accompagne traditionnellement de légumes et de sa sauce de soja allongée de vinaigre blanc et d’ail hachée ou de riz ou bien de petit pain blanc. Ce plat ce prépare lors de certains événements comme le nouvel an chinois et les mariages.
Le canard laqué était préparé à l’origine dans la cour impériale des Ming. À l’époque, le canard était rôti dans un four fermé. Étant devenu le plat favori de l’empereur Qian Long et de l’impératrice Ci Xi, il était en vogue sous les Qing. Il demeure jusqu’à notre époque un mets fameux, typique de la cuisine chinoise.

satay – sate – brochette de viande

Ingrédients :

  • 1 kg de viande (boeuf, poulet ou mouton)
  • 6 c. à soupe de sucre
  • 1 tasse 1/2 de cacahuètes
  • 1 tige de citronnelle
  • 1 c. à café de cumin
  • 1 c. à café de sel
  • 2 gros oignons
  • 5 gousses d’ail
  • 1 c. à café de curcuma
  • 2 c. à soupe de coriandre
  • 30 g de gingembre frais
  • 1/4 de tasse d’huile végétale
  • 1/4 de tasse d’eau
    pour la sauce :

  • 680 g de cacahuètes
  • 5 gousses d’ail
  • 2 tiges de citronnelle
  • 1/2 tasse de graines de sésame
  • 2 c. à soupe de piment rouge
  • 1 c. à soupe de pâte de crevettes
  • 2 gros oignons
  • 85 g de pate de tamarin
  • 1/2 tasse de sucre en poudre
  • 1 morceau de gingembre
  • 4 c. à café de sel
  • 6 tasses de lait de coco

Préparation :

Hacher finement  l’ail, les oignons, les cacahuètes, la citronnelle et le gingembre et réserver.

Couper la viande en cubes et mettre dans un saladier ainsi que les ingrédients finement haché. Ajouter le sel, le sucre, le cumin, le curcuma, la coriandre, l’eau puis mélanger.

Laisser mariner durant au moins 4 heures, puis embrocher la viande et faites cuire les brochettes sur un barbecue ou au four.

Pour la sauce :
Hacher les oignons, l’ail et le gingembre. Griller à sec les graines de cacahuètes dans une poêle, enlever les peaux et moudre finement.

Faire revenir la pâte de crevettes à feu moyen pendant quelques minutes. Ajouter l’oignon et l’ail dans la poêle, faire cuire les oignons jusqu’à ce qu’ils deviennent blanc.

Ajouter la citronelle, le gingembre, le piment, les cacahuètes, les graines de sésame, le lait de coco, le sucre, le sel et la pâte de tamarin et cuire jusqu’à ce que la sauce devienne épaisse.

Servir les brochettes et la sauce accompagné de légumes ou de riz.

Astuces : Il est servi accompagné de concombre émincé, de cubes de riz compacté, d’oignons crus et de la fameuse sauce satay.

Anecdotes : Suite à la colonisation de l’Indonésie par les Pays-Bas, ce plat est désormais extrêmement répandu dans les établissements de restauration rapide néerlandais, la sauce satay y est régulièrement utilisée en accompagnement de frites.

Fondue chinoise aux fruits de mer

Ingrédients :

  • 2 calamars
  • 300 g de crevettes roses
  • 300 g de filet de bar
  • 200 g de filet de saumon
  • 200 g de vermicelles de riz
  • 3 œufs
  • 1 chou chinois
  • 1 botte de ciboule chinoise
  • 3 L d’eau
  • 3 cubes de bouillon de légumes
  • ½ gingembre
  • 2 c. à café de sel

Sauce à l’ail :

  • 1 gousse d’ail hachée
  • 10 g de ciboule ciselée
  • 2 c. à soupe de sauce soja
  • 2 c. à soupe d’huile d’arachide

Sauce au gingembre :

  • 1 c. à café de gingembre frais hachée
  • 10 cl de vinaigre de riz

Préparation :

Couper la chair du calamar en carré de 3×3 cm environ puis faites des légères entailles en croisillon. Décortiquer les crevettes puis retirer la veine noir en faisant une légère entaille sur le dos de la crevette. Couper les filets de bar et le saumon en petit morceaux, mettre le tout dans des assiettes différentes et réserver au frais.

Tremper les vermicelles dans de l’eau tiède pendant 20 minutes puis égoutter et réserver.

Couper le chou chinois et la ciboule en morceaux de 5 cm environ. Casser les œufs dans un bol, battre et réserver.

Dans un bol mettre la sauce soja, l’huile d’arachide, l’ail et la ciboule mélanger et réserver.

Dans un autre bol mettre le vinaigre de riz puis le gingembre hachée mélanger et réserver.

Dans une casserole faites chauffer l’eau à feu fort et ajouter les cubes de bouillon de légumes puis rajouter le gingembre, le sel, la ciboule et le chou chinois et porter à ébullition.

Transvaser dans un caquelon chauffer sur feu moyen pour garder le bouillon frémissant et disposer autour les assiettes de poisson et de fruit de mer et les sauces.

Lorsqu’il ne restera plus de poisson et de calamar, ajouter les vermicelles dans le caquelon et 1 minutes après verser les œufs en filet puis remuer le tout et servir dans des bols individuels.

Astuces : vous pouvez remplacer le bar par du merlu et le calamar par des rondelles de seiche.

Shuan yang rou – fondue Mongole

Ingrédients :

  • 200 g de gigot d’agneau
  • 200 g de rumsteck
  • 200 g de filet de poulet
  • 200 g de crevettes roses
  • 100 g de coquille Saint-Jacques
  • 100 g de vermicelles chinois
  • 400 g de champignons noirs frais
  • 100 g d’épinards
  • 200 g tofu
  • 1 laitue
  • 1 chou chinois
  • 2 L d’eau
  • 2 cubes de bouillon de volaille
  • 4 c. à soupe de sauce soja
  • 1 c. à café de vinaigre de riz
  • 1 c. à café de saké
  • 1 c. à café de gingembre frais
  • 1 c. à café d’huile de sésame
  • 2 c. à café de graine de sésame
  • 1 c. à café de sucre
  • 1 c. à café de sel
  • 1 c. à café de poivre

Sauce à l’œuf :

  • 3 œuf
  • 3 c. à soupe de bouillon de volaille
  • 2 c. à café de vinaigre
  • 2 c. à café de graines de sésame

Sauce pimentée :

  • 2 c. à soupe de purée de piment
  • 2 c. à soupe de bouillon de volaille
  • 2 c. à café de gingembre hachée
  • 2 gousse d’ail

Préparation :

Couper les viandes en fines tranches. Décortiquer les crevettes puis retirer la veine noir en faisant une légère entaille sur le dos de la crevettes. Laver et nettoyer les Saint-Jacques en conservant la noix et le corail et réserver au frais

Couper les feuilles de laitue et de chou chinois en morceaux de 5 cm environ. Couper les champignons en tranches épaisses et le tofu en morceaux puis réserver.

Faites tremper les vermicelles dans de l’eau tiède pendant 20 minutes, puis égoutter et réserver.

Faites chauffer l’eau dans une casserole à feu fort, rajouter les cubes de bouillon, la sauce soja, le vinaigre de riz, le saké, le gingembre, l’huile de sésame, les graines de sésame, le sucre, le sel et le poivre puis porter à ébullition.

Dans un bol casser les œufs ajouter le vinaigre et les graines de sésame bien mélanger puis rajouter le bouillon et réserver.

Dans un autre bol mettre la purée de piment, le gingembre et l’ail bien mélanger puis rajouter le bouillon et réserver.

Transvaser le bouillon dans un caquelon chauffer sur feu moyen afin de garder le bouillon frémissant.

Disposer tous les ingrédients, viandes, vermicelles, légumes, fruits de mer et les sauces, autour du caquelon.

Servir.

Anecdotes : La fondue mongole nommé « shuan yang rou » (shuan signifie mijoter et yang rou signifie viande de mouton) est une des fondues chinoises. C’est une fondue servie en Chine du Nord et très populaire à Pékin. Comme son nom l’indique, elle contient essentiellement du mouton.
La Fondue Mongole, aussi appelé « marmite mongole » est un plat chinois importé de Mongolie, puis modifié. Il date de 1 000 ans et fut renommé sous les Quing, alors qu’il était très apprécié par la cour impériale. La fondue mongole traditionnelle utilise une espèce de mouton originaire d’Ujumgin en Mongolie intérieur. Seuls certaines parties (gigot, filet) conviennent pour la marmite mongole.
Ensuite les chinois ont ajouté des produits marins à la fondue et ont utilisé du bœuf.

Pakoras de soja – beignet de soja

Ingrédients :

  • 150 g de graines de soja
  • 1 petit oignon
  • 2 gousses d’ail
  • 2 c. à café de gingembre
  • quelques feuilles de coriandre fraîche
  • 1 c. à soupe de curry en poudre
  • 1 c. à café de piment rouge en poudre
  • 2 c. à café de sel

Préparation :

Faites tremper dans un bol pendant 3 h les graines de soja puis égoutter en laissant un peu d’eau pour faciliter le mixage. Mixer grossièrement à l’aide d’un mixeur plongeant pour obtenir une pâte pas trop fine.

Hacher grossièrement l’ail, couper l’oignon en petits dés puis râper le gingembre et ciseler la coriandre.

Ajouter dans le bol contenant la pâte de soja, le sel, le curry, la coriandre, le gingembre, l’oignon, l’ail et le piment puis mélanger.

Faites chauffer l’huile dans une friteuse. Lorsque l’huile est bien chaude plonger les boules de pakoras faites à l’aide d’un cuillère à café et laisser cuire 5 minutes en les retournant de temps en temps.
Lorsque les pakoras sont bien dorées, égoutter les sur du papier absorbant.

Servir en entrée accompagné d’une sauce de coriandre ou de tamarin.

Astuces : Il est possible de faire des pakoras avec des aubergines, des courgettes, des pommes de terre et d’autres légumes.

Anecdotes : Il n’existe pas une cuisine indienne mais des cuisines indiennes, d’une grande variété. Ce n’est généralement pas dans les restaurants, mais dans les familles, que l’on peut découvrir cette diversité de cuisines. Une grande partie de la population est végétariennes par choix, par tradition, ou par obligation. On trouve donc une grande variété de recettes végétariennes utilisant en particulier les légumes secs (lentilles, pois chiches, etc) pour leur apport en protéines.

Sauce au tamarin

Ingrédients :

  • 2 c. à soupe de concentré de tamarin
  • 2 gousse d’ail
  • 1 c. à café de gingembre frais
  • 1 ½ c. à soupe de miel
  • 1 c. à café de sucre
  • 1 c. à soupe de sauce soja
  • 1 c. à soupe de nuoc mam
  • ½ c. à café de sel
  • 1 c. à café de paprika
  • ¼ c. à café de poudre de piment

Préparation :

Haché l’ail et le gingembre finement et mettre la préparation dans le mixeur ou un mortier.

Ajouter le tamarin, le miel, le sucre, la sauce soja , le nuoc mam, le sel , le paprika et la poudre de piment.

Puis mixer le tout jusqu’à ce que le mélange soit lisse.

Servir à température ambiante avec des crudités comme des carottes, poivrons ou du concombre coupés en morceaux verticalement. Mais aussi des gombos cru ou des navets coupés en dés.
Cette sauce peut se garder plusieurs semaines au réfrigérateur dans un bocal hermétique.

Pou Ja – Crabe farci thaï

Ingredients :

  • 4 crabes de taille moyenne
  • 300 g de porc haché
  • 6 crevettes roses décortiquées
  • 100 g de vermicelle de soja
  • 30 g d’oignon vert
  • 30 g de coriandre
  • 4 champignons parfumé déshydratées
  • 1 c. à soupe de pâte de piment
  • 1 c. à soupe de maïzena
  • 1 c. à soupe de sucre de palme
  • 2 c. à soupe de sauce soja
  • 3 c. à soupe de sauce nuoc mam
  • 2 c. à soupe de citron vert
  • 1 c. à café de glutamate
  • 10 g de gingembre frais
  • 1 c. à café de poivre
  • 2 œuf
  • 1 jaune d’œuf
  • 2 gousse d’ail

Préparation :

Faites cuire les crabes dans de l’eau bouillante pendant 30 minutes puis retirer toutes la chair en faisant attention à ne pas casser la carapace puis bien les nettoyer.

Faites tremper les vermicelles de soja dans de l’eau froide pendant 15 minutes, les égoutter et les couper

Faite tremper 15 minutes les champignon parfumées dans de l’eau froide, bien les égoutter puis les hachées et réserver.

Hachée grossièrement les crevettes et l’ail, ciselée l’oignon vert et la coriandre puis réserver.

Couper en petit morceaux le sucre de palme.

Dans un bol mettre la chair de crabe, le porc haché, les crevettes, l’oignon vert, la coriandre, l’ail, le gingembre, la pâte de piment, la maïzena, la sauce soja, le poivre, les œufs et 2 c. à soupe de sauce nuoc mam puis mélanger le tout pour avoir une farce bien homogène.

Dans un bol mettre 1 c. à soupe de sauce nuoc mam, le jus de citron, le sucre de palme et bien mélanger pour que le sucre soit bien dissous.

Farcir les carapaces en tassant bien pour éviter que lors de la cuisson toute la farce ne tombe.

Badigeonner la farce d’une couche de jaune d’œuf puis les faire cuire au four à 180°C pendant 20 minutes.

Servir bien chaud avec du riz blanc et sa sauce au sucre de palme.

Astuces : vous pouvez cuire les crabes farci à la vapeur donc ne pas badigeonner de jaune d’œuf et les cuire 40 minutes, et si c’est avec une friteuse, les crabes doivent baigner dans l’huile bien chaude et laisser cuire 15 minutes à feu fort.

Chet glay hin – Curry de poulet

Ingrédients :

  • 3 c. à café de garam masala
  • 1 piment rouge frais
  • 3 feuilles de Caloupilé ou Kari
  • 2 gousses d’ail
  • 2.5 cm de gingembre frais
  • 6 échalotes
  • 3 c. à soupe d’huile d’arachide
  • ½ c. à café de poivre
  • ½ c. à café de cannelle
  • 1 c. à café de piments séchés, grillés et broyés
  • ½ c. à café de curcuma en poudre
  • 4 cuisses de poulet
  • 50 cl de bouillon de poulet
  • 2 citrons verts
  • Sauce de poisson

Préparation :

Dans un saladier, saupoudrer le poulet de curcuma, de piments broyés, de cannelle, de poivre et de sel.
Frotter la peau des morceaux de poulet avec le mélange d’épices et laisser le poulet s’imprégner pendant 1 heure.
Chauffer l’huile dans une cocotte minute et faire frire a feu doux le poulet jusqu’à ce que la peau brunisse puis réserver.
Mixer les échalotes, l’ail, le gingembre et le piment frais au mixeur ou avec un mortier pour en faire une purée.
Mettre dans la cocotte et faire revenir environ 2 minutes, pour ramollir la pâte et libérer les arômes.
Ajouter les feuilles de Kari et le garam masala et laisser cuire 2 autres minutes.
Remettre le poulet dans la cocotte et ajouter le bouillon de poulet à feu vif.
Porter à ébullition, puis réduire à feu doux, faire mijoter à feu doux pendant environ 45 minutes jusqu’à ce que le poulet soit très tendre et la sauce bien réduite.
Vérifier l’assaisonnement en ajoutant un filet de jus de citron vert et de sauce de poisson.
Servir chaud avec du riz nature.

Astuces : Ce plat est servi avec du riz, que vous pouvez arômatiser à la noix de coco.

Anecdotes : L’utilisation d’épices et de garam masala, la poudre de curry douce indienne, illustre l’influence des méthodes de cuisson indiennes sur la cuisine birmane, même si tous les curries birmans ne suivent pas cet exemple.

Gin thoke – salade au gingembre

Ingrédients :

  • 1/2 tasse de lentilles rafraîchie et frites
  • 1/2 tasse de haricots de Lima rafraîchies et frits
  • 2 c. à café de bicarbonate de soude
  • 2 jus de citron
  • 5cm de gingembre frais, pelé et coupé en julienne
  • 2 c. à café de graines de sésame, grillées
  • 2 c. à soupe de cacahuètes salées et grillées à sec, concassé
  • 1/2 chou chinois émincé
  • 1/2 oignon moyen, tranché mince
  • 1/2 piment serrano, égrainé et coupé en dés
  • 1 c. à soupe de sauce de poisson
  • 1 c. à soupe d’huile d’arachide
  • Sel et poivre au goût

Préparation :

Faire tremper toute une nuit les haricots de Lima et les lentilles dans deux bols séparés rempli d’eau avec une cuillère à café de bicarbonate de soude dans chaque bols.
Placer le gingembre en julienne et le jus de citron dans un bocal et réfrigérer pendant au moins 12 heures.

Le lendemain, égoutter et sécher soigneusement les haricots de Lima et les lentilles.

Faire chauffer l’huile dans une casserole et frire les haricots et les lentilles séparément jusqu’à ce qu’il soit d’un brun doré. Égoutter les et réserver. Dans un saladier, mélanger le chou, l’oignon, le poivre, les graines de sésame, les arachides, l’huile de poisson, l’huile d’arachide, le gingembre mariné, jus de citron, le sel, le poivre et 1/2 tasse de chacun des lentilles et les haricots de Lima. Remuer jusqu’à un mélange homogène. Goûter et ajouter de l’huile et la sauce si nécessaire. Laisser reposer pendant environ 5-10 minutes et servir.

Moh hin gha – mohinga – soupe de poisson

Ingrédients :

  • 500 g de filets de poisson
  • 4 oignons hachés
  • 6 gousses d’ail
  • 2 c. à café de gingembre frais haché finement
  • 1 c. à café de curcuma en poudre
  • 1/2 c. à café de piment en poudre
  • 2 c. d’huile de sésame
  • 4 c. d’huile d’arachide
  • 2 piments frais épépinés et hachés
  • 4 tasses de lait de coco
  • 1 cœur de bananier ou à défaut boîte de pousses de bambou
  • 1 c. à café de pâte de crevettes séchées (ngapi)
  • 1 c. de sauce de poisson
  • 3 c. de farine de pois chiches
  • 2 tasses de crème de coco
  • 2 c. de jus de citron
  • sel
  • 500 g de vermicelle aux oeufs ou de riz
  • oeufs dur
  • coriandre hachée grossièrement

Préparation :
Laver le poisson et le faire pocher 5 minutes puis réserver le poisson et le bouillon de poisson.
Mixer les oignons, l’ail, le gingembre, le curcuma et le piment en poudre jusqu’à obtenir une purée.
Chauffer l’huile de sésame et l’huile d’arachide dans une grande casserole et y faire sauter cette purée.
Lorsque le mélange commence à dorer et à attacher, ajouter le bouillon du poisson, le lait de coco et le cœur de bananier (ou les pousses de bambou).
Porter à ébullition puis laisser cuire à feu doux jusqu’à ce que le cœur de bananier (ou les pousses bambous) soient tendres, délayer la pâte de crevettes dans la sauce de poisson et ajouter au mélange, ajouter la farine de pois chiches et délayée dans un peu de lait de coco.
Remuer constamment jusqu’à la reprise de l’ébullition, laisser mijoter 5 minutes et ajouter le poisson.
Ajouter alors la crème de coco et le jus de citron en remuant jusqu’à ce que la soupe recommence à frémir. Goûter et rectifier l’assaisonnement.
Faire cuire les vermicelles dans de l’eau salée jusqu’à ce qu’elles soient croquantes.
Égoutter et les mettre dans un grand bol pour les servir à côté de la soupe .
Servir le Moh hin gha dans une soupière et donner aux convives de grands bols ou des assiettes à soupe.
On sert d’abord les nouilles et on verse la soupe par-dessus. Le Moh hin gha doit être servi bouillant. Il est souvent accompagné d’œufs dur et de coriandre que chaque convives mettront à leur guise.

Astuces : On peut utiliser du vermicelle chinois ou européen.

Anecdotes : Le Moh hin gha est le plat national birman.
Des marchands ambulants vont de maison en maison et proposent des bols de Moh hin gha.
On sert souvent ce repas complet lorsqu’on a de nombreux invités.
Il n’y a pas de vraie foire ou de fête sans marchands de Moh hin gha.
Le vermicelle de riz, a baie de farine de riz.